D'où vient la variole du singe et quelles en sont les conséquences ?
- H.Alemany
- 12 sept. 2024
- 2 min de lecture
Vous avez sûrement entendu ou vu ces derniers temps le nom du Mpox ou variole du singe. Mais savez-vous d'où vient-il, quelles en sont les conséquences de cette maladie.
(Attention, certaines images choisies peuvent être choquantes pour certaines personnes.)
Quand est-t il apparu et d'où vient il ?
La variole du singe est un virus découvert en 1958 au Danemark. Il serait apparu à partir de lésions d'une éruption généralisée survenue chez des macaques crabiers en captivité. Cependant, le premier cas de cette variole sur un humain n'est apparu qu'en 1970 dans l'hôpital de Basankusu (République Démocratique du Congo).
Le taux d'incubation de la variole varie entre 5 et 21 jours et il y a différentes étapes pour les symptômes. Tout d'abord, l'individu ressent une forte fièvre supérieure à 38 degrés et observe une forte augmentation de ganglions. Ces symptômes peuvent être accompagnés d'un mal de gorge et de problèmes de déglutition. Puis, les premières lésions apparaissent pour ensuite laisser place à des boutons s'apparentant à la varicelle, ensuite les boutons se transforment en pustules qui, au bout de 2 à 4 semaines vont terminer par se cicatriser, qui vont ensuite tomber lorsqu'elles sèchent. La maladie se transmet suite à un contact soit direct avec le sang ou fluides corporels, et lésions cutanées d'un animal infecté. Des lésions cutanés peuvent apparaître suite à des rapports sexuels entre hommes.
Quelles sont les mesures sanitaires prises pour le Mpox ?
Alors que l’épidémie de mpox s’est intensifiée sur le continent africain, avec la circulation de plusieurs clades dont le clade Ib, le clade II est toujours présent en France. Dans ce contexte, le ministère chargé de la Santé a saisi en urgence la Haute Autorité de santé (HAS) afin qu’elle actualise ses recommandations vaccinales émises lors de la dernière épidémie en 2022. En réponse, la HAS a publié un avis dans lequel elle recommande les deux stratégies complémentaires utilisées en 2022 : l’une préventive pour les personnes non ou incomplètement vaccinées présentant un haut risque d’exposition au virus ; et l’autre réactive pour les personnes en contact avec des cas identifiés. Enfin, la HAS recommande l’administration d’une dose de rappel pour les personnes vaccinées il y a deux ans.
A cause de la progression affolante de l'épidémie, l'OMS a déclenché, le mercredi 14 août, son plus haut seuil d'alerte maximale au niveau international.
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Journaliste : H.ALEMANY
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